rencontre entre une infirmière et un fou! (pv Mina)

Voila un endroit ou l'on ne s'attend a ne voir personne. surtout dans le jardin suspendu. un jeune homme regarde dehors en silence. poser sous le kiosque alors que le temps est maussade. mais comme le jardin est carrément entouré de vitre il sait qu'il ne pourra pas être mouillé et pourtant il reste sous le kiosque dégustant une sucette en silence. Lola est poser sur son épaule, telle la poupée de chiffon qu'elle est. Kuuru... et oui Kuuru est la attendant la dessous depuis on ne sait combien d'heures que son existence soit pimenter. mais son monde n'est que destruction. bien compliquer de la pimenter mise a par comme cela. bien qu'il respect les plantes il ne le fait pas avec l'être humain. usant de toutes les techniques pour avoir ce qu'il veut, le meurtre de la personne. mais étrangement ses temps il était calme. pas de meurtre, ni de tuerie et encore moins de bagarre dans le réfectoire, dont il est toujours l'auteur. rien du tout, même que Kibo s'était poser la question s'il n'avait pas de la fièvre. ce qui ne m'étonnerai pas mais non. d'ailleurs en parlant du médecin chef, il a eut le courage de laisser Kuuru entre les mains d'une des jeunes infirmières qui faisait encore ses preuves... est-ce qu'elle saura calmer le fou ou bien Kibo devra-t-il a nouveau le calmer lui même?

Ça avait été une longue journée... une longue semaine en fait...
Et maintenant je devais m'occuper d'un patient en particulier. Surement encore pour faire mes preuves... comme si j'étais d'humeur à ce genre de trucs... Mais bon, il semble que je n'ai pas le choix si je veux garder mon emploi...

Je l,avais cherché un peu partout sans le trouver... comme ça commençait bien! Même pas capable de trouver ce Kuuru! J'avais l'air une incompétente... génial...

Je me rendis au jardin suspendu, pourquoi là? parce que c'était à peu près un des seuls endroits où je n'avais pas encore cherché...

Par chance, il était là, il avait aussi sa poupée... Zola? heu non, Lola... Il semblait calme.
J'allais donc m'assoir à une distance respectable sans être trop loin:

- Bonjour Kuuru.

Bon, c'était un peu fade, mais faut bien commencer par les salutations...

Kuuru ne lança pas un regard en direction des bruit de pas se faisait dans sa direction. il eut un léger sourire charmeur lorsqu'elle s'adressa a lui. alors la voila donc... Mina Murray... elle semblait encore plus chétive qu'on le lui avait dit... et encore plus faible... il eut une pensée sanguinaire qu'il se priva bien de la montrer.

-vous voulez?

Kuuru n'est pas d'un caractère tendre et doux comme on pourrait le croire a comment il se comporte en se moment. d'ailleurs tous les médecins s'attendent a une nouvelle évasion de sa part mais rien encore n'est arrivée. puis il l'observa un long moment et eut un immense sourire.

-vous êtes pas assez tendue... je vois que vous n'avez pas lu mon dossier Mina-Mina. comme c'est regrettable pour vous je crains que vous ne compreniez tout en retard a moins que Kuuru le sanguinaire ne vous dise quelques chose ou encore le patient spécial du DR Shinjiru....

Kuuru était fort aimable il arrivait même a la prévenir du danger imminent de sa folie. Mina sera-t-elle sourde a ses avertissements et s'éloignera-t-elle un peu plus ou cette idiote entrera-t-elle dans le jeu du chat et la souris version Kuuru avec lui?

Il n'avait pas l'air bien dangereux... mais il ne faut jamais se fier aux apparences... surtout ici.

Donc j'étais face à ce fous, probablement un des plus dangereux, sans savoir trop comment m'y prendre... C'est dans ce genre de cas qu'on voit qu'il y a une marge entre la théorie et la pratique... mais bon, je ne me rappelle plus de la théorie de toute façon...

Je décidai de ne pas montrer mon malaise, ce qui me semblait la meilleure option. Écoutant calmement sa mise en garde, je repoussais une mèche de cheveux derrière mon oreille. Mais peut-être que ce masque n'était pas une bonne idée... ce doute paru peut-être lorsque je parlais:

- Oh, je ne veux rien de particulier... À part peut-être savoir ce qu'il y a de particulier à savoir sur le patient spécial...

C'était la première chose qui m'était venue à l'esprit... Et l,avoir dit n'était surement pas une bonne idée...

Un sourire s'étendit d'une oreille a l'autre... il n'avait pas l'air dangereux, en tout cas pour l'instant mais il eut envie de se lécher les babines. il se rapprocha de la jeune femme en moins de temps qu'il n'en faut pour le dire. une main dans les cheveux de la jeune femme. il avait même approcher son visage pour en sentir l'odeur d'un air amusé. voila une femme qui l'amusait. elle croyait être rassurée... loin de là et cela se lisait dans ses yeux. il rapprocha rapidement son visage du sien comme pour l'embrasser puis recula vivement en souriant comme un enfant. rien de bien rassurant en somme.
puis il se mit a caresser la chevelure de Lola, comme un frère caressant les cheveux de sa petite sœur. il comptait bien jouer avec l'infirmière... qu'elle idée est passer par la tête a Kibo pour l'envoyer cette pauvre femme a l’échafaud!? pfff... peu importe la raison! seul le résulta compte... et en plus d'après le radar Kibo, il était absent aujourd'hui donc en congé, donc plus de manœuvre pour Kuuru. un sourire effrayant passa trente seconde sur ses lèvres pour que son visage reprenne son calme étrange de ces derniers jours.
Kuuru comptait bien encore faire des frayeur a son interlocutrice. il se rapprocha d'elle et lui susurra quelques mots a l'oreille.

-vous savez... vous n'auriez jamais du acceptez de vous occuper de moi... car je risque de vous manger toute crue! ♪

un petit rire venu du fond de la gorge de l'homme sortie alors qu'il reculait. vêtu pour une fois de sa chemise grise de patient, il regardait la femme de ses yeux orange perçant comme s'il lisait en elle comme dans un livre! puis d'un ton calme et neutre il lui dit, pendant qu'un sourire narquois étirent ses lèvres.

-a votre place je crois que je ne feignerait pas de ne pas avoir peur... car tout votre corps vous trahit!

Je n'aimais pas son sourire... en fait, ça me rendait nerveuse... trop nerveuse pour que je réussisse à le cacher.

Il s,approcha tellement vite de moi que je n’eus même pas le temps d,avoir un mouvement de recul. Et pourquoi il avait sa main dans mes cheveux? Je ne bougeais pas... car à ma grande honte, je dois avouer que j'étais tout simplement pétrifiée. Comment réagir? Une gifle aurait été une bonne solution sur quelqu'un de plus normal, mais sur un fou imprévisible? Surement pas!

D'un autre côté, je dois dire que j'étais un peu intriguée par son comportement et aussi par cette poupée...

Lorsqu'il s'approcha à nouveau de moi, je me crispais à ses paroles. Je fus soulagée une fois qu'il fus un peu plus loin... jusqu'à ce qu'il parle de nouveau après avoir rit... comme un fou...

Je n'arrivais pas à distinguer s'il voulait seulement me faire peur ou faire plus... mais bon il était hors de question que je continue à jouer la victime potentielle! enfin, il fallait au moins que j’essaie d'arrêter d'en avoir l'air...

- Je n'y peux rien si personne ne veut s'occuper de toi... Tout comme je n'y peux rien si j'ai perdu à la courte paille...

Bon, ce n'étais qu'une petite blague, mais il faut bien essayer quelque chose pour tenter de changer cette situation que j,aimais de moins en moins...

Kuuru souria délicatement l'air de réfléchir. le doigt sur la bouche comme s'il s'imposait le silence. puis soudainement il posa Lola sur la table doucement et ses doigts se plantèrent, ce n'est pas un illusion non non, dans le bois de la barrière du kiosque, un peu de sang coula mais pas uniquement celui de Kuu' mais aussi celui de Mina. il lui avait effleurer la joue et avait occasionner une jolie coupure nette. le sang coula doucement en un long fil mince. un sourire perça alors le visage de l'homme qui se lécha les lèvres. Mina cligna des yeux et c'est comme si tout cela elle l'avait rêver. car Kuuru se tenait a une distance raisonnable d'elle tout en buvant du thé, Lola poser sur son épaule. bien que ses doigts avait la couleur rouge du sang et qu'elle était légèrement blesser a la joue. rien n'aurait pu dire ce qui s'était passer a l'instant. il plaça son regard de félin droit dans celui de la jeune femme.

-ainsi tu comprends peut-être pourquoi on me redoute Mii-chan!

le sourire qui étendit ses lèvres ne fut plus comme un long fil qu'on aurait mit a la place de sa bouche. puis doucement il posa la tasse et se mit a manger une sucette qu'il sortit de son habit de fou. il la dégusta en silence mais son regard poser sur la jeune femme ne la lâchant pas du regard une seule minuscule seconde, tel un fauve. il était près a se jeter sur sa proie mais soudainement l'atmosphère qui était pesante quelques minutes avant se retrouva alors soulagée d'un poid immense comme si tout émanait de Kuuru. la salle fut alors ampli de sérénité et de calme. bien que cela soit dur en présence de cet homme au sourire enfantin.

J'avais mal à la joue... je sentis le sang couler... mais comment il avait fait? Comment avait-il pu être aussi rapide? Cet homme était un mystère...
Je portais une main à ma joue, le fixant dans cet atmosphère lourde. Je ne savais pas trop comment réagir, je crois bien que c'était la première fois qu'un patient s'attaquait à moi de la sorte.
Après un moment de silence, je finis par prendre la parole d'une voix blanche:

- Je comprends... Les infirmières senior sont vraiment des garces de m'avoir envoyé avec toi...

Je laissais le silence s'installer à nouveau... j'avais l'impression qu'il allait de nouveau s'attaquer à moi. j'étais prête à riposter du mieux que je pouvais... mais pour cela, il faudrait que je le vois venir...

soudainement, l'atmosphère devint moins tendu, ce qui me soulagea un peu, mais pas totalement, surtout après avoir vu un échantillon des capacités du fou...

- Je sais que tu as Lola, mais, tu ne te sens pas seul parfois à faire fuir les gens?

ce n'étais pas un reproche... juste une question, car je voulais essayé de comprendre, tout simplement

-j'ai toujours été seul...

ce fut la seule réponse qu'il donna mais on sentit le trouble qui venait de se révéler. cela lui faisait étrange de l'avouer... il était seul... c'est comme si il venait de se le révéler a lui même. pendant un long moment il semblait ruminer sur ses propres paroles, ses yeux devinrent cacher par ses cheveux mauves, sa sucette qu'il mâchouillait joyeusement avant se trouvait dans l'une de ses mains. un silence s'était a nouveau installer... mais Kuuru bougea avec lenteur toujours aussi perplexe. il servit une tasse de thé a Mina et s'en servit une a lui aussi. mais lorsqu'il voulu verser dans sa tasse il se versa plus de thé sur les jambes que dans la tasse. bien que le liquide soit fumant il ne réagit pas tout de suite. puis c'est comme si cela fit tilt dans sa tête. il arrêta de verser prit une serviette sur le plateau et s'essuya. il bu quelques gorgée de thé avant de manger a nouveau sa sucette comme si tout ce qui venait de se passer ne fut qu'un bref rêve. il planta alors ses yeux dans ceux de la jeune femme et lui sourit.

-et vous... n'avez vous jamais été seule une fois dans votre vie, a faire une chose que personne ne peut comprendre?

Un autre silence après sa réponse. Encore un... un peu triste cette fois... je crois qu'il réfléchissait. Était-ce bon ou mauvais? Surement pas trop mal puisqu'il entreprit de verser une tasses de thé, que je pris par politesse. Il était peut-être même troublé puisqu'il renversa le liquide chaud en se resservant...

Je ne le quittai pas des yeux, me contentant de froncer les sourcils à sa question avant d'y répondre après réflexion:

- Ça ne peut pas être comparé je suppose, mais oui, il y a une chose que que personne n'a comprise, même pas moi... c'est pourquoi je suis venue travailler ici. Depuis, je suis seule.

Mon ton était sans doute un peu triste, mais encore loin d'être larmoyant. Je ne les regrettais pas tant que ça, ces gens qui ne pouvaient pas accepter mes décisions...
lui faisant un petit sourire, je poursuivis:

- Toi au moins tu as Lola.

Pour moi, ce n'étais qu'une poupée, mais je savais à quel point elle était importante pour le fou, alors je faisais attention... mais d'un côté, j'aurais aussi aimé avoir toujours un ami à mes côté... Pff! envié la folie... je devais être en train de devenir folle moi-même!

l'homme la fixa de ses yeux de chat. il ne bougea pas jusqu'à ce qu'elle parle de Lola une expression indéchiffrable passa sur ses traits durant quelques secondes avant de disparaitre. il ne dit rien posant sa main sur Lola et la reposa sur le banc a coter de lui.

-Lola comme vous l'avez remarquer n'est qu'une poupée... elle ne possède ni sentiments encore moins la parole... je suis "fou" mais pas con. ce ne sera jamais un être humain malheureusement... elle... elle comprend pourquoi je fais tout ça.

Kuuru a beau être fou il est loin d'avoir perdu totalement son esprit. pour lui la vie n'est qu'un jeu surtout lorsqu'il a celle des autres entres ses mains. pour lui rien n'est mieux que jouer. vous pourrez croire qu'il est dangereux et fou mais c'est aussi un manipulateur et un calculateur, il ne faut pas croire que sous ses airs enfantins il n'y a que le vide d'un esprit troublé. il sait jouer au plus fin et au plus malin. et ce n'est pas parce qu'il prête une attention particulière a Lola que ça fait d'elle un être humain. il sait faire la différence! Kuu' est loin d'être comme les autres, il n'a pas encore totalement perdu la raison. il est juste la pour sadisme total soit disant parce qu'il a un trouble psychique mais pour rien d'autre. les médicaments sont loin de l'abrutir tant que cela!

Je découvrais une autre facette de la personnalité de Kuuru. Il ne semblait pas aussi fou que ce que je croyais. Il y avait finalement un trace d'intelligence, pas qu'un fou ne puisse l'être! mais certains sombraient tellement profondément dans la folie qu'on ne pouvait rien en percevoir...

- je suis contente que tu sache que ce n'est qu'une poupée... Mais il est vrai que peu peuvent comprendre pourquoi tu agis comme ça. Moi-même je ne le peux pas. Je comprends seulement que parfois, y'a des trucs qu'on doit faire, même si on ne sait pas pourquoi et même si c'est désapprouvé...

Je me tue, j'avais peut-être déjà trop parlé. Je replaçait une mèche de cheveux derrière mon oreille, tout en continuant d'observer l'homme. Il m'intriguait vraiment de plus en plus, qu'est-ce qui pouvait bien se cacher derrière cette folie, moins profonde que ce que je croyais?

- Si tu veux parler à une vrai personne plutôt qu'à Lola... Je suis là...

un sourire amusé et hautain apparu sur ses lèvres lors des dernières paroles de la jeune femme. que croyait-elle? qu'il serait assez idiot pour ce confier a elle, qu'elle le méritait, qu'elle le comprendrait... tsss foutaise.

-j je n'ai besoins de peu de gens... et ce n'est pas une fille comme toi qui pourrait comprendre pourquoi je me permets de prendre des vies... personne ne le peu... et tu ferai mieux de rester a ta place si tu ne veux pas une vengeance d'une personne qui lui ne me comprends pas mais a peur de ce que je pourrais me faire et non ce que je pourrai lui faire... c'est étrange je trouve... on appelle ça de l'amour...

cette fois il la regardait de haut. ce que Mina ne semblait pas comprendre c'est qu'ici c'est la loi du plus fort et que pour l'instant Kuu' avait le dessus. que s'était lui le fort et qu'elle... elle n'était que la faible. elle n'était pour lui qu'un jouet qu'il remplacerait une fois casser. Mina ne se rend pas encore bien compte qu'elle a le démon au mille victime face a elle ou juste essaye-t-elle réellement de l'aider quitte a devenir folle a son tour???

Ses paroles furent comme une gifle. Il avait raison... à quoi je m'attendais? Il était peut-être pas si profond que ça finalement... Une fois la surprise passée, je haussai les épaules d'un air triste. Oui, j'étais triste... pas qu'il me rejette, mais qu'il ne veule pas d'aide, mais bon c'était son choix.

Je sentis quand même le besoin de répliquer, d'une voix calme, peut-être légèrement triste, à l'image de mon visage:

- Je n'ai jamais prétendue pouvoir te comprendre, je ne t'ai que proposé une oreille prête à t'écouter, car c'est à peu près tout ce que je peux faire. Je ne cherche pas à m'attirer les foudres de cette personne qui t'aime. Cependant je peux te dire, fait lui attention, car tu ne retrouveras sans doute jamais quelqu'un éprouvant ce genre de sentiments pour toi.

J'avais utilisé un ton neutre, faisant que partager ce qui ressemblait plus à des faits qu'à un opinion, enfin, selon moi. Je me levais tranquillement, sans le quitter des yeux:

- Il est l'heure de retourner à ta chambre, tu veux y retourner par toi même, ou je dois aller chercher de l'aide?

Si ça avait été que de moi, je l'aurai laissé là, mais il fallait bien qu'au moins je tente de faire respecter les règles.

Un rire rauque et puissant sortit du fond de la gorge de l'homme avant qu'il n'attrappe le cou de la jeune femme. Il ne serrait pas assez la main mais ses ongles s'enfoncaient dans la chair de Mina. Il se rapprocha d'elle d'un air menaçant. Il lui sussura à l'oreille des paroles qui m'aurait pour ma part faos frissonner de peur.

-petite idiote, tu croyais que je ne dirais rien alors que tu as osez te taper ma proie... Ou l'homme que j'aapprécie plus que ma vie... Tu croyais que personne ne saurait que tu as coucher avec Kibo... Pour te faire pardonner il me faudrait ton sang!

Kuu' planta un peu plus ses doigts dans la chair. Ses yeux orangés brillaient d'uneflamme effrayante, il était prêt à la tuer mais il se contenta de laisser un. Long filet de sang couler le long de son cou. Il lui lecha d'ailleurs cet endroit. Ses doigts couverts de sang et d'un sourire enfantin il lui répliqua.

-je crainds qu'il ne vous failles de l'aide... De toute façon, vous savez ce qui va m'arriver lorsque on pourra enfin m'immobiliser... On va me "punir"... On va m'emmener en bas et me battre jusqu'à ce que je ne bouge plus ou que je m'evanouisse à cause d'une trop grande perte de sang. Je devrais attendre patiemment qu'IL vienne me chercher pour enfin me soigner et me protéger un peu de temps... Avant qu'on m'accusede maux que je n'aurait pas fait.

Je ne pu retenir un gémissement de douleur et aussi de surprise... Encore une fois, je ne l'avais pas vu venir. Il était bien trop rapide pour moi... et bien trop fort. mais quel inconscience de la part des autre de m'avoir envoyé m'occuper de lui! Je dis inconscience, mais c'était peut-être en fait du sadisme de leur part... Ça ne me surprendrais pas du tout en fait, cet endroit pervertissait les esprits, j'en étais de plus en plus certaine.

Ainsi, le fou éprouvait des sentiments pour le docteur Shinjiru? Il fallait que je réplique, ce que je fis, la gorge serrée:

- je ne l'ai pas forcé, loin de là... Comment aurais-je pu savoir pour toi? Il s'est probablement joué de nous deux... ou enfin de moi... Je ne cherchai qu'une chaleur humaine... Puisque c,est tout ce que je pouvais trouver chez lui...

J'attrapai la main de Kuuru. Je savais ne pas avoir la force de la retirée de ma gorge, mais bon, un réflexe reste un réflexe, aussi inutile qu'il soit.

- Justement, tu n'as pas envie que pour une fois ça se termine autrement? Qu'au lieu de te soigner, il soit fier de toi? Qu'on ne t'accuse de rien? mais bon, tu as le choix... Je sais que je ne peux t’obliger à rien, je ne suis pas complètement naïve, malgré les apparences...

Sans parler que chaque jour de plus ici m’enlevait de cette naïveté...

Un petit sourire s'etira sur ses levras qu'il lecha sensuellement. Il baissa la tête ses cheveux passant devant ses yeux les doigts se plantant dans la chair de la jeune femme. Il finit par plonger ses yeux orangés dans ceux de la jeune femme il y vit la peur de mourir... Il soupira et dessera les doigts du cou de la jeune femme.

-*soupire* tu crois que... Que cela va lui faire plaisir??? Aucune chance... J'ai pourtant été sage ces derniers temps... Je n'ai blesser personne tuer encore moins et je n'ai pas non plus provoquer une quelquonque bagarre... Tout ce que j'ai reçu de sa part c'est une sucette... *soupire*

un gros soupire sortit de la gorge du jeune homme, il semblait attristé, il sortit de sa poche une sucette qu'il fit tourner entre ses doigts. Il semblait à des kilomètres de la. Il avait de la peine à savoir ce qu'il voulait ou ce qu'il pensait. Ses sentiments étaient mélangés et il ne comprenait pas non plus tous les sentiments qui le submergeait. Tout cela était incompréhensible pour lui. Il prit Lola et la reposa sur son épaule d'un air distrait tout en regardant la sucette rouler entre ses doigts.

J'avais mal... mais si ce n,avait été que de cela, ça n,aurait pas été si pire... mais non il y avait aussi cette peur qui me rongeait, m'étouffant encore plus que Kuuru. Mais malgré cela, je ne pouvais m'empêcher d'être intriguée... je devais être malade... ça expliquerait pourquoi je suis ici.

je fus soulagée lorsqu'il desserra enfin son étreinte, mais je ne pouvais m'empêcher de tremblé légèrement.

Réfléchissant à ses paroles, je fus triste pour lui, je posai une main tremblante sur son épaule libre:

- J'ai l'impression qu'il se sert de nous... j'espère vraiment me tromper. Tu méritais mieux qu'une simple sucette de sa part, pour les efforts que tu as fait.
Mais, tu n'as pas envie que parfois, ça se finisse bien, juste pour toi? Juste pour que tu sois en paix?

Je ne sais pas pourquoi je continuai de lui parler plutôt que de prendre la fuite et demander de l'aide... mais bon, voilà que j'étais encore là, seule avec lui. Je me sentais ridicule de rester là malgré ma peur.

-tu peux garder ta pitié... Mais non... Cela ne se passera jamais correctement. Je vais toujours m'éteindre un peu plus à force que cette "folie" me tue à petit feu. Mais je ne mourrerai pas... La flamme de ma haine renflou toujours mon instinct de survie.

Le jeune homme se mit à ne plus rien dire à jouer avec ses doigts pourquoi cet homme ressentait tant de calme et de sincérité. Pourquoi il se met à parler ainsi et pourquoi se confait-il a elle? Il n'avait pas confiance en elle et pourtant il ne pouvait plus se taire. Des soupires se mit à sortir à temps régulier comme s'il les comptait. Mais il ne dit plus rien pendant un long moment. Il n'aime pas parler plus que cela surtout si son interlocuteur ne dit plus rien. Ses cheveux passèrent devant son visage mais ses yeux ne quittèrent pas la femme des yeux. Au moindre mouvement de fuite, il lui ferait du mal s'en se soucier plus que cela.

De la pitié? Pourquoi aurais-je de la pitié pour quelqu'un qui vient de me faire du mal et qui n'hésitera pas à m'en refaire? Peut-être en étais-ce? non, je ne crois pas. C'était plus de la curiosité, malsaine, certes, mais de la curiosité tout de même.

Je le fixai un moment, silencieuse.

- Je m'excuse, je ne voulais pas que ça ressemble à de la pitié, parce que c'en n'est pas. Je veux seulement essayer de comprendre... Je n'y arriverai peut-être jamais... mais bon, c'est pour tenter savoir pourquoi je suis attirée par cet hôpital...

Je me tue subitement. je n,avais pas à dire cela à un patient, mais bon, il était trop tard, je venais encore une fois de lui en dire trop, encore. Mais qu'est-ce qui me prenait de parler autant? ce devait être cette foutue peur. D'un côté, qui n'aurait pas été effrayé dans ma situation? à part un fou, évidement.

- Kuuru, tu n'as pas besoin d'être haineux contre moi ou en colère, je n'en veut pas à ta vie... de toute façon, comme si je pouvais te faire du mal...

Kuu' eut un sourire hautain et retira alors son haut de pyjama. Sans la moindre gêne. Il se tourna et lui montra du doigt toutes les marques qui striaient son dos. Des marques qui étaient des traces de fouets ou d'objets qui ont du être la pour arracher la chair au lieu de la couper. Les traces qu'avaient laisser toutes ses armes dans son dos était plus qu'inquiétante... D'un voix incertaine n'ayant plus aucun sentiment dans sa voix.

-oui vous pouvez me faire du mal... Vous le pourrez toujours malgré que je sois des plus dangereux que vous... Ne sous-estimer pas les garces et les cons avec qui vous travaillez Mii-chan... Mais n'oubliez janais que toutes les mots que j'occasionne dans votre personnel est ma vengeance pour toute cette souffrance physique. Bien que je ne gemis plus qu'imperceptiblement... Ils continuent encore et encore jusqu'à ce que je perde connaissance, et que je ne réagisse plus...

Kuuru ne bougea pas d'un poil montrant bien toutes ses marques. Il était loin d'être pudique et en plus de cela. Si jamais elle le dénonçait elle aurait la chance de pouvoir, à son tour, le torturer. Car tel était le cas si on survivait à la mot qu'infligeait Kuuru à ses victimes. Il finit par se rassoire et regarda alors Mina droit dans les yeux.

-et si jamais vous me dénoncez... Je vous tuerais, car cette fois vous devrez vous même me portez des marques similaires...

Je fus horrifiée de voir les marques sur le corps du jeune homme. Ça me dégoutait que mes collègues aient pu lui faire cela... Mais était-ce vraiment eux? Comment être sur qu'il ne me mentait pas? Oh, juste en me rappelant les regards que certains lançaient aux patients... je n'avais pas compris jusque là, mais maintenant, c'était limpide. Je travaillais avec des sadiques en puissance. À ce que je voyais, ils étaient surement plus sadique que certains de nos pensionnaires...

Je tremblais. je m'assis, ne le quittant pas des yeux:

- Pas besoin de me menacer Kuuru... Jamais je ne pourrais faire subir ce genre de traitement à qui que ce soit... j'en serais bien incapable... et il est hors de question que d'autre le fasse... Je crois que je préfèrerai mourir plutôt que de torturer un autre être humain...

Ce n'était pas que pour la forme que je disais cela... je ne voulais pas avoir à faire cela... mais où avais-je atterri pour qu'il y ai ce genre de pratique? Une chose certaine, les fous n'étaient pas tous derrière les barreaux...

- Pour beaucoup d'entre vous nous ne sommes que des jouets sur lequels vous vous defoulez...

Kuu' finit par remettre son haut de pyjama, qu'il ne tenta même pas de boutonner, le froid ravivait les douleurs fantômes que lui lançaient dans le dos. Il finit par se rapprocher de Mins et la prit dans ses bras. Dans une étreinte que personne ne pensait qu'il ferait un jour à un autre que Kibo. Il ne bougea plus regardant le monde des ombres par dessus l'épaule de la jeune femme alors que sa respiration se fit plus lente. Il se collait encore plus contre la jeune femme avant de caresser ses cheveux à nouveau. Il respirait comme si le sommeil allait finir par l'emporter. Kuuru était vraiment imprévisible. Il est secret et discret sur ses intentions et rien ou peu de chose laisse présager ce qu'il va faire.

Je n'arrivais pas à calmer mes tremblements, cette révélation était comme une gifle pour moi. Un coup vicieux et inattendu... qui me faisait mal. Comment mes collègues pouvaient se livrer à ce genre de pratique? cela expliquait la mauvaise aura des lieux, ainsi que la mauvaise réputation...

Je fus surprise qu'il me prenne dans ses bras. Au début, je cru qu'il voulait peut-être encore me faire du mal... mais je n'ai pas réagis, encore trop sous le choc. Mais il était doux, cette fois, pas de violence, à mon grand soulagement. Du moins, j'espérais que ce n'était pas qu'en apparence.

Je me blottis contre lui, sentant sa chaleur. Peut-être que je tremblais encore, la peur? le froid? aucune idée. La réalité me semblait un peu confuse... ou plutôt c'était moi qui était confuse... Comment je pouvais me sentir en sécurité et menacée à la fois? Un autre élément faisant partie du mystère Kuuru...

la voix hésitante, un peu étouffée, je lui murmurai:

- Je me sens impuissante... mais je veux les empêcher de te faire du mal, si tu me permet d'essayer... Je crois que personne, peu importe sa santé mental ne devrait subir se genre de traitement.

Des larmes perlèrent aux coins de mes yeux... ce que je me détestais d'être aussi émotive!

- Peut-être que je suis ici pour aider les patients contre ces tyrans? Ou peut-être suis-je folle moi aussi...

Le jeune homme ne bougea pas et se mit à serrer un peu plus le corps de la jeune femme et ne put s'empêcher de l'embrasser dans le cou mais cela ne dura que quelques secondes mais la peau de la jeune femme lui semblait quelques peu rapeuse. Il ne comprenait pas pourquoi lui qui savait comment amadouer n'importe quelles personnes en un tour de mains se retrouva alors figer. Ne pouvant plus bouger ni même ne desserra son étreinte. Il se sentait à peu prêt en sécurité, il ne se sentait réellement en sécurité qu'avec Kibo mais malheureusement il n'était pas la... Il n'était pas avec l'homme qu'il aimait sans son rendre compte Kuuru en était tomber amoureux et ne comprenait pas ce sentiments. Son corps fut quelque peu desarticuler pendant quelques minutes sans tout comprendre il sentit vaguement une larme coulée mais pas une de plus. Juste une comme un sorte de symbole, il n'essaya même pas de l'essuyer. Il n'en avait pas vraiment envie et encore moins le courage.

-personne ne peut rellement nous aider... Même Kibo ne peut rien, face à cette horreur... Et le monde entier est fou... Mais tous le monde refuse de se l'avouer... Parce que ceux qui ose se l'avouer son conciderer comme fou et se retrouve enfermer ici...

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