Une nouvelle arrivée.

Shinjiru aimait son métier. Chacun ses gouts après tout. Mizumi trouvait ça étrange mais bon. Elle le regarda faire la vaiselle et finit par le rejoindre pour l'aider. Ça allait plus vite ainsi. La vaiselle fut faite en un rien de temps. Elle sourit devans le travail bien fait. La jeune femme alla s'assoir sur un des coussin près d'une fenêtre. Il y avait une jolie vue. Son esprit partit lentement dans les nuages. Elle voulait pas retourner derrière ses barreaux. Elle voulait rester libre comme l'air. Dommage que c'était pas possible. Mizumi finit par s'endormir sans s'en rendre compte. Sûrement à cause de la bonne nourriture dans son estomac et les rayons du soleil à travers la vitre.

Pendant que Kibo finissait de ranger ce qu'ils avaient nettoyer, la jeune femme s'était assise au bord de la grande fenêtre éclairant le salon. Shinjiru eut un sourire doux lorsqu'il remarqua qu'elle s'était endormie. Il monta dans sa chambre pour aller lui chercher une couverture histoire de la tenir bien au chaud. Il entoura la jeune femme de la couverture. Il regarda alors l'heure et grimaça. Il ne pouvait pas non plus être absent trop longtemps, surtout avec cette bande d'incapable.... Il mit son manteau, et prit les affaires de la demoiselle. Puis, délicatement, il la porta dans ses bras. Bien au chaud dans la couverture, il la sortit, la posa dans la voiture, et retour à l'hôpital. Il n'avait pas envie de la réveiller.

Mizumi se réveilla dans une pièce sans décoration, sombre et pas du tout accueillante. Elle resta un moment, le regard dans levide. Son expression n'était pas la même que d'abbitude. Les gens allaient enfin comprendre pourquoi elle était ici. Elle se redressa et se leva. Elle marcha tranquillement dans les couloirs avant de trouver sa première victime. Un cri se fit entendre mais elle s'en fichait. C'était comme si sa partie sombre, "vampire" avait prit le pouvoir sur la gentille jeune fille. D'abbitude, elle disait contrôler son envie de sang mais parfois elle perdait le contrôle et faisait des victimes. C'était à cause de ça qu'elle était internée ici. Parfois, quand elle reprenait ses esprits, la jeune femme regrettait ses gestes mais si le moment aucune émotion n'envahissait son cœur. C'était pour ça qu'elle était dangereuse.

Le chef était retourné dans son bureau lorsqu'il entendit un cri. Chose commune dans ce genre d'établissement me diriez vous, mais il y a cri et cri. Il se précipita alors dehors de son endroit sécurisé. Une infirmière lui passa devant affolée. Elle ne lui adressa même pas un regard, elle semblait bien trop appeurée, et ne plus vouloir faire son travail car elle fuyait et n'allait pas à l'aide de la personne qui avait crier. Certainement car derrière elle on pouvait distinguer quelques goutes de sang, c'était donc elle qui avait crier. Kibo alla donc dans la direction opposé à l'infirmière, se demandant ce que Kuuru avait encore bien pu faire. Au fond de lui émergeait un peu d'énervement en croyant que Kuuru avait remit ça... Mais il fut surpris lorsque ce fut sur la dernière arrivée qu'il tomba. Mais pas de différence de traitement... Il arriva silencieusement derrière elle et lui choppa les bras, les croisant devant elle et la serrant ainsi contre lui. Maintenant il lui était impossible de bouger. Elle pouvait crier et se débattre, mais pas partir. Il fit signe à un infirmier un peu plus loin d'agir, celui-ci arriva avec une dose de calmant, assez grande pour assommer un bon moment la "vampire". Elle fut injecté en la patiente qui relacha soudainement tout, étant maintenant inerte dans les bras de Shinjiru. Il la ramena dans sa chambre, la coucha, ferma la porte a clef et s assit sur une chaise dans le coin sombre de la pièce, il resterait là le temps qu'elle se réveille. Mais il fit l'erreur de laisser le sommeil gagner sur lui après deux heures de garde...

Mizumi aimait voir les regards effrayés, les gens l'evitaient. c'étit vraiment amusant. Alors qu'elle continuait de semer la panique, Kibo arriva et l'attrapa. Elle essaya de bouger, se débattre. Quand elle allait le mordre, une infirmière lui injectables une dose de calmant. Quand elle reprit ses esprits, elle se retrouvait dans sa chambre. Elle regarda autour d'elle. Kibo dormait sur une des chaise. la "vampire" alla dans la salle de bain pour se laver les dents encore et encore. elle voulait enlever se goût de sang. même si elle se prenait pour un vampire, elle ne voulait pas faire de mal aux gens. Mizumi fixa son reflet et commença à pleurer en silence.

Assit dans l'ombre, le sommeil ne semblait pas vouloir lâcher sa proie, et prenait aussi un malin plaisir à lui offrir des choses immondes directement à la face.
Il y avait tellement de massacre dans sa tête. Du sang de tous les côtés. Tellement de visages défilaient que tous finissaient par se ressembler, un peu côté zombie.
Sur la chaise, le corps du médecin semblait en pleine guerre. Il perlait et tressaillait parfois. Son corps entier tremblait, mais dans sa tête, tout était bien trop imprécis. Tout défilait à une vitesse impossible.
Il se réveilla soudainement. Se ressaisissant d'un seul coup. Passa un coup sur son visage. Il se leva, comme si rien n'avait jamais été. Il vit la lumière dans la salle de bain et y alla alors. Posant sur épaule sur le bord de la porte. Observant de son regard vide la demoiselle.

Mizumi reprit un peu ses esprits. Elle se retourna pour prendre un mouchoir pour essuyer ses larmes et sursauta. Elle n'avait pas entendu l'arrivée de Kibo. Elle se sentait vraiment honteuse. Elle baissa la tête pour éviter de croiser son regard. Elle avait peur que sa gentillesse envers elle change, après l'avoir vu dans sa perte de contrôle. Elle ne pouvait pas lutter contre sa nature et elle aimait être un "vampire" mais elle ne voulait blesser personne. Après un moment de silence, elle s'approcha de lui et se serra contre lui. La jeune femme resta un moment ainsi avant de lever la tête et le fixer avec un regard triste. Puis elle se mit sur la pointe des pieds et l'embrassa doucement. C'était une façon de lui montrer qu'elle pouvait aussi être douce et pas seulement assoiffée de sang. Et en même temps se baiser la reconfortait.

Kibo avait compris ce que la "vampire" allait faire lorsqu'elle se rapprocha de lui. Laissant arriver les choses, de toute manière cela ne lui déplait jamais. La regardant en souriant tendrement lorsqu'elle se hissa sur la pointe des pieds, mais il ne réagit toujours pas. Il se laissa embrasser. Comme toujours pas le moindre remord. Il passa ses bras tendrement autour de la jeune femme. L'enlaçant délicatement, la serrant contre lui, et lui rendant tendrement ce baiser. Ne cherchant pas à l'intensifier, mais juste à apporter ce que semblait rechercher Mizumi lorsqu'elle posa ses lèvres contre les siennes. Ca n'avait rien d'un baiser passionné, mais cela pouvait très bien être interprété autrement par la demoiselle, chacun perçoit comme il le sent.

mizumi se sentait un peu mieux même si elle savait que Kibo ne faisait ça que pour la reconforter. D'ailleurs pourquoi quelqu'un voudrait d'elle, le monstre, la folle. Mais malgré tout, elle ne pouvait s'empêcher de ressentir une douce chaleur parcourir son corps quand il passa ses bras autour d'elle. Finalement, ce simple baiser ne lui suffisait plus. Elle voulait encore plus sentir cette chaleur en elle. Ça faisait un moment qu'elle n'avait pas senti ça. La jeune femme intensifia le baiser et passa ses bras autour de son cou. Bon c'était l'idéal qu'il soit aussi grand parce que dur de tenir sur la pointe des pieds. Elle qui se voyait être assez grande, près de lui, elle se sentait toute petite. Mais c'était amusant. Ses mains glissèrent sur la chemise de Kibo et déboutonnèrent ses boutons. C'était le dernier moment pour lui de l'arreter s'il voulait pas.

Le baiser s'intensifia, le médecin sentit les mains de sa patiente passer autour de son cou, par réflexe il posa les siennes dans son dos. Mais lorsqu'elle commença à déboutonner sa chemise, il stoppa le baiser et pris ses mains dans les siennes pour l'arrêter. Avec une grande délicatesse il les garda dans les mains. Il ne voulait pas la faire espérer, il s'était emporter et aurait du se contrôler. Il la serra contre lui avant de lui dire tendrement:

- Je suis désolé Mizumi, je me suis laisser emporter, je ne veux pas que tu t'imagines des choses, je suis ton médecin, et j'ai déjà quelqu'un, il vaut mieux que l'on n'aille pas plus loin, je n'ai pas du tout envie de te blesser.

Il passa une main dans les cheveux de Mizumi, la serrant contre lui comme un grand frère. Il s'en voulait de l'avoir certainement fait espérer beaucoup plus, alors qu'il ne pouvait pas du tout lui donner ce qu'elle avait bien pu espérer.

Mizumi ne savait pas trop se qu'elle faisait. C'est pourquoi elle fut partagée entre soulagement et déception quand Kibo l'arrêta. Elle ne réagit pas quand il la prit contre lui. Elle resta juste sans bouger. La jeune femme ne réagit pas non plus quand son médecin mit les choses au contraire et expliqua qu'il avait déjà quelqu'un dans sa vie. En même temps, il n'avait pas à s'excuser. C'était elle la cruche. Elle se dégagea des bras de Kibo. Aucune émotion ne se trouvait sur son visage. Elle s'inclina juste légèrement.

- Ne vous excusez pas. Je me suis laissée aller par ma tristesse et ma honte. Merci de m'avoir consacrer un peu de votre temps aujourd'hui. Je vais aller m'excuser auprès de l'infirmière que j'ai blessé. Au revoir Monsieur Shinjiru.

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