Une arrivée discrète (Pv :libre)

Invité

Vision interne de Trin

Trin se rappelait des derniers mots du juge "jugée psychologiquement non coupable, elle ira donc dans un asile". Elle aurait pu protester, attaquer tout ce qu'y avait autour d'elle, mais elle garda le silence et se laissa faire. La jeune "folle" faisait ça car la mort lui avait dit de ne rien faire. Après tout ce n'était pas plus mal pour l'instant de visiter un nouvel endroit. Après, elle pourrait toujours s'échapper lorsqu'elle en aurait marre. Mais la jeune femme s'aperçût en passant les grandes grilles que ça serait difficile, bien que pas impossible, après tout sa meilleur amie La Mort était assit à côté d'elle à regarder le paysage comme pour se rappeler de chaque détails qui pourrait aider plus tard. On lui ordonna de sortir de la voiture, prendre la maigre valise et entrée. Trin regarda autour d'elle puis marcha vers le bâtiment. Elle poussa la porte et vît personne.

-Bonjour y a quelqu'un ?

Vision externe (garde)

Trin regardait par la fenêtre comme pour observer comment s'enfuir, mais rien de très important. Elle descend et se dirige vers le bâtiment, mais une série de garde surveillait ses mouvements pour ne pas qu'elle tente de s'échapper. Quand la porte se ferma derrière, les gardes s'en allèrent et la portail se ferma.

En sortant du bureau du chef Shinjiru, Keiji remarqua qu'une jeune femme attendait patiemment à l'entrée. Il soupira. Décidément, il n'y a vraiment pas d'infirmières pour venir réceptionner les personnes à l'entrée? Il faudrait peut-être penser à en parler au chef... En tout cas, elle n'avait pas l'air d'être bien méchante à première vue.
Il passa derrière le bureau de la réception et regarda les dossiers des patients qui devaient arriver dans la journée. Il fouilla un peu et tomba sur celui de la jeune femme: Lick Trin, 21 ans, souffre de schizophrénie. Il se gratta la tête tout en faisant la moue. C'était sûrement lui qui allait devoir la réceptionner au lieu que ce soit une infirmière... Le jeune médecin soupira un bon coup, s'avança vers la nouvelle patiente puis se présenta.

- Bonjour, je suis le docteur Keiji Fujita. On dirait que personne ne vous a accueilli comme il se devait... Je vais m'occuper de vous pour cette journée si personne d'autre ne vient.

Invité

Trin regarda l'inconnu, sans aucun doute un médecin, mais il avait l'air sympathique, bien qu'un peu irrité. La jeune demoiselle regarda le hall, finalement elle trouvait l'endroit sympa. Enfin ce n'était pas le grand luxe non plus mais au moins ça devait être agréable a vivre. La jeune "folle" regarda alors le jeune médecin et sourit d'un sourire enfantin et angélique.

-J'espère que personne viendra, vous êtes si mignon, et je risque de m'égarai si mes accompagnateurs me plaisent pas. Nous allons visiter quoi d'abord tout les trois ?

Trin avait dit trois pour mentionner son amie, bien que c'est ce qui la jugeait folle, elle en avait besoin car si on croit à un moment que c'est faux, elle retournera en prison. La jeune fille était pourtant bien à côté d'elle regardant toujours la pièce comme pour mettre un plan en oeuvre.

Keiji sourit face à la réponse de la jeune fille. Elle avait donc vraiment un "autre elle". Il n 'était pas vraiment habitué à être face à ce genre de personne... Même s'il avait déjà eu affaire à d'autres patients atteints de cette maladie dans son ancien lieu de travail. Il essaya de garder un sérieux très sérieux, mais finalement il ne put s'empêcher de rigoler un peu. Il s'excusa de son attitude, toussa un peu et sentit ses joues rougirent. Après s'être calmé, il reprit l'air typique des médecins, celui qu'ils utilisent pour paraître super intelligent. Le médecin regarda à nouveau son dossier pour voir dans quelle chambre elle allait pouvoir laisser ses affaires.

- Ne vous inquiétez pas, je doute que quelqu'un vienne. Je crois qu'ils sont en sous-effectif... *dit-il en chuchotant dans l'oreille de la patiente* Enfin, peut-être voulez-vous déposer vos affaires avant d'aller visiter l'hôpital?

Keiji espérait qu'il n'était pas passé pour un débile devant la patiente. Déjà qu'il est de nature tête à claque lorsqu'il voit une fille qui lui plaît lors d'une soirée, alors s'il devait encore l'être au boulot... Mais il ne perdait pas espoir, il regarda la jeune femme dans les yeux avec un grand sourire.
Il fit ensuite signe à la jeune femme de le suivre jusqu'à sa chambre qui était la chambre numéro 01.

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Trin regarda le jeune homme, sa proposition de déposer d'abord ses affaires dans sa chambre lui plaisait, après tout elle trouvait sa valise bien trop lourde pour ses frêles bras. Dedans se trouver ses affaires, elle avait réussi à convaincre les juges de gardaient ses vêtements car elle ne voulait pas une tenue de folle, ça la déstabilisé de trop et ça pourrait la plonger encore plus dans la folie. La jeune demoiselle sourit au jeune homme.

-Oui, je veux bien aller déposer dans ma chambre, ma valise est assez lourde après tout. Dites moi ma chambre est confortable j'espère, je déteste dormir sur quelque chose de dur. Après tout je suis une princesse n'es ce pas. Et la jeune fille à côté de moi est ma suivante. Mais elle est trop faible pour porter ma valise, je me demande pourquoi je l'embauche.

La jeune fille regarda La Mort à côté d'elle, celle-ci était une petite fille blonde à la robe turquoise, elle avait les yeux vides bien qu'elle semblait observer la pièce dans ces moindres détailles. Bien sûr seule elle pouvait la voir, et vu de l'extérieur c'est elle qui regardait partout.

Suite à la réponse positive de la patiente, Keiji regarda autour de lui pour se réorienté. Il n'était pas encore très habitué à la disposition de l'hôpital. Mais il se souvint rapidement par où il devait passer. Ils montèrent donc les escaliers pour aller au premier étage. ils longèrent le long couloir où se trouvaient les chambres après être passés deux fois devant la salle de repos des médecins. Puis finalement ils trouvèrent la chambre numéro une. Le médecin ouvrit la porte puis laissa rentrer Trin.
La chambre était assez grande pour une personne car normalement il devrait y avoir quatre patients à la fois. Et elle était très lumineuse. On dirait qu'elle avait la chance d'être seule.

- Et bien nous y voilà. C'est votre chambre. Vous pouvez vous y installer confortablement et choisir le lit que vous désirez ainsi que votre... amie. Et s'il vous faut quoique ce soit d'autre, vous n'aurez qu'à appuyer sur ce bouton-ci et un de mes collègues arrivera. Tout est bon?

-Ne Rester jamais de dos Doc' sinon je pourrait peut-être vous tuez!

un petit rire diabolique se fit entendre derrière le médecin alors qu'une tête était a coter... puis la personne se retrouva rapidement face au médecin avec un silence incroyable. un sourire complètement fou aux lèvres. mais une sucette en spirale dans la main Kuuru était inoffensif... enfin pour l'instant. le médecin devait surement se souvenir de ce cher patient qui est là depuis on ne sait combien de temps. Notre tueur observa tranquillement le médecin et Oh surprise! une nouvelle camarade de jeu! il lui adressa un sourire un peu plus amical et même une révérence, ce qui mit ses mains un peu plus au jour, malgré qu'on voit qu'il se soit laver les main du sang était rester sur sa peau couleur pêche contrastant assez pour être vu de tous.

-alors doc' on accueille une nouvelle camarade de jeu? Moi qui en attendait pas avant la semaine prochaine c'est une bonne surprise! Mademoiselle je suis ravie de vous rencontrer.

Kuuru n'est franchement pas le pensionnaire le plus agréable a côtoyer. son ton de voix est plus souvent sarcastique que réel. et surtout quand on sait ce qui s'est passer on a encore moins envie d'être avec lui. mais apparemment il semblait bien décider de rester la encore un moment!
Soudainement il tourna la tête et semblait écouter ce que racontait la poupée sur son épaule et d'un ton enjoué il s'exclama.

-Oh! Oui Lola tu as raison... le Doc semble bien mou aujourd'hui... dommage je me serai bien amuser a chat percher avec lui...

un sourire plus que effrayant se mit a naviguer sur son visage. jusqu'à ce qu'il remette sa sucette dans la bouche. ah oui quand il parle de jeu comme chat perché ou autre... généralement il parle plus d'un jeu sanglant... s'il trouve la souris il la tue tel un chat... voila ce qu'il veut dire par là.

Invité

Trin regarda la pièce, il y avait quatre lits dedans, ce qui ne lui plaisait pas vraiment, elle préférerait rester seule. Enfin surtout pas partager sa chambre avec des garçons. Et elle allait le faire savoir, quand elle entendit une voix d'une autre personne. La jeune fille se retourna et vît un autre "patient" derrière le médecin. C'était un jeune homme assez étrange. Qui parlait à une poupée et qui avait une sucette en spirale dans la main. Et qui avait l'air d'avoir des envies meurtrières. Une personne fort sympathique selon La Mort. Trin était d'accord la dessus, mais elle voulait pas qu'il touche au charmant médecin.

-Bonjour, ravie de te rencontrer aussi, mais évite de blesser le beau docteur, il est bien mignon et accueillant.

Elle se baissa comme pour écouter un chuchotement, c'était La Mort qui était entrain de lui parler discrètement. Trin après avoir écouté se releva en souriant.

-La Mort me dit que vous vous appelez Kuuru, que vous êtes sympathique quand vous avez une sucette en spirale, et que vos jeux qui paraient enfantin sont souvent sanglants, es ce vrai ?

Elle pencha la tête d'un air enfantin avec un sourire charmeur. La jeune fille espérait secrètement qu'elle ne dormira pas dans la même chambre que lui. Elle se tourna alors vers le médecin.

-Dites, Monsieur, je peux avoir une chambre seule, j'ai peur entouré d'étrangers. La solitude est mieux, et je me sentirai plus en sûreté il y a des assassins quand même ici !

Keiji sursauta en entendant la voix du patient occupant déjà la chambre. Il s'étonna même... Il prit le document sur les personnes de la chambre qui se trouvait à l'entrée et vérifia donc que personne n'avait échangé de chambre. Non, non, il ne squattait pas la chambre... En se grattant la tête et d'un sourire sûr de lui, notre médecin regarda Kuuru et lui dit:

- Merci du conseil Kuuru, je prends note. Tu croyais vraiment que tu allais réussir à me faire quelque chose? Laisse-moi rire. Je suis pas aussi mou que tu peux le croire. En un seul coup, je pourrais te laisser paralyser. Et oui, tu as une nouvelle camarade donc Trin, vous allez rester dans cette chambre avec ce jeune homme. Je ne peux pas vous attribuer une autre chambre sans l'accord du chef. Si vous avez de la chance, il vous aimera bien et passerez de bons moments en sa compagnie.

Le médecin n'était pas très sûr de ses dires... C'est vrai que Kuuru n'était pas le patient le plus gentil de l'hôpital mais bon, ils sont tous fou ici non? Ce n'est pas pour rien un hôpital psychiatrique. Et si elle avait un problème, elle n'aurait qu'à appeler à l'aide. Keiji sourit à Trin après avoir remarqué qu'elle lui avait fait un compliment sur lui. Il ne tarda pas à rendre ce compliment à la jeune demoiselle accompagné d'un sourire enjôleur.

- En fait, j'irais convaincre le chef pour votre chambre. Je ne vais tout de même pas laisser un psychopate dans la même chambre qu'une princesse. Smile

Keiji était un gentleman après tout. Il commençait à bien aimer cette patiente finalement. Il se dirigea ensuite vers la sortie de la chambre.

-je dois vous rappelez doc' que avoir une chambre personnelle est interdite... et mademoiselle...je ne suis pas du genre a être gentil... encore moins avec cet abrutit de médecin! seul un médecin a le droit a du respect mais malheureusement pour lui il est en congé! Like a Star @ heaven

Kuuru n'est pas une personne des plus respectif... encore moins pour les infirmières et les médecins. cette jeune femme l'intriguait. Le médecin devrait plus faire gaffe a Kuuru que cela on voit qu'il n'en a pas encore l'habitude de Kuuru. Toutes les infirmières l'évite grandement, même pour ce qui est changer sa literie c'est souvent le médecin Shinjiru. le médecin chef. c'est le seul capable de contrôler totalement Kuuru. Kuuru n'est pas connu pour sa délicatesse mais pour sa grande franchise!

-A votre place mademoiselle je ne ferais pas trop d'éloge sur cet homme...d'après moi il a eut son boulot dans une pochette surprise! hihihihi!

Kuuru n'est encore moins doux... il se retrouva derrière le médecin et se mit a caresser le cou du malheureux avec ses ongles luisants dans le peu de lumière qu'il y avait. il lui lécha le cou. l'air de vouloir lui boire son sang. lorsque le doc' bougea quelques peu Kuuru sauta en arrière avec un rire de fou, il mit sa tête sur le coter et souria d'un air vraiment dangereux et fou.

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Vision de Trin :
Trin aimait bien le jeune médecin après tout, il était charmant et galant, humain est le mot. Alors que ce Kuuru était quelqu'un de bien étrange, voir même méchant, ce qui ne plaisait guère à la jeune fille. Pas vraiment le fait qu'il soit méchant, mais le fait qu'elle ne soit pas le seul danger potentiel dans cette hôpital la mettait en rogne. La Mort aussi semblait très agaçait, La Mort gardait toujours la même apparence de petite fille, bien qu'elle semblait grandir petit à petit. C'était la petite fille que Trin n'avait jamais été. Au grand étonnement de la "folle", la petite fille se déplaça élégamment vers Kuuru, se pencha à son oreille pour lui murmurer quelque chose que Trin réussi à comprendre malgré la distance.

-Je suis le véritable danger de cette pièce, tu ne peux pas faire trembler La Mort !

Puis elle lui mordit l'oreille violemment, se recula et le gifla avec force, puis se replaça à côté de Trin qui était troublée.

-Il ne faut pas taper les gens comme ça, Kuuru ne mérite pas tant de violence, vilaine.

Elle se tourna ensuite vers Kuuru.

-Pardonnez là, elle est de mauvaise humeur aujourd'hui !

Trin se tourna ensuite verts le médecin.

-C'est possible d'avoir une chambre non mixte alors ?

La jeune fille sourit tendrement au médecin, d'un regard presque aguicheur.

Vision extérieur.

Trin se déplace vers Kuuru et lui murmure à l'oreille de façon inaudible sauf pour le jeune fou.

-Je suis le véritable danger de cette pièce, tu ne peux pas faire trembler La Mort !

Puis elle lui mordit l'oreille violemment, se recula et le gifla avec force, puis se replaça à son endroit de départ, puis elle parle au vide avant de se tourner vers les deux hommes.

Keiji grimaça de dégoût après s'être fait lécher le cou par Kuuru. Il n'était pas du genre à aimer se faire lécher par des hommes... Mais avant qu'il n'ait pu faire quoique ce soit, le patient avait sauté en arrière pour éviter le coup qu'allait lui attribuer le médecin. C'est vrai que ce patient-là n'était pas connu dans l'hôpital pour sa gentillesse mais le jeune docteur le savait parfaitement et n'avait pas peur. Enfin... C'est ce qu'il laissait paraître à première vue. Il se retourna ensuite pour regarder Kuuru qui souriait comme un fou.

- Je sais très bien que les chambres ne peuvent pas être partagées mais je ferai une exception pour Trin. Je l'aime bien après tout.

Keiji regarda ensuite Trin se déplacer vers Kuuru pour lui murmurer quelque chose qu'il ne put entendre que très difficilement. Il ne comprit que quelques mots et le sens lui échappa donc. Puis il ne put empêcher la patiente de gifler le jeune fou. Et avant qu'une dispute s'engendre dans la salle, il s'avança puis empoigna la jeune femme par le bras et la tira encore plus d'où elle se trouvait. Il avança vers Kuuru puis sortit une sucette en spirale de la poche de sa blouse blanche en espérant que ceci calme le patient.

-OOOOOHHHHHHH!!!!!!!!!!

Kuuru allait réagir au moment même ou le médecin lui tendit une sucette. ses yeux s'ouvrir grand et rond et il la déballa avec hâte et la mit dans la bouche... voila surement la seule chose capable de le calmer totalement... puis il sourit d'une air maléfique... il retira la sucette afin de mieux parler. tandis que du sang se mettait a couler le long de son oreille. d'une voix effrayante et qui résonna dans toute la salle il s'exclama:

-ne crois pas que je te laisserai me tuer avec facilité! Je comprends qu'elle soit en colère même la mort doit bien en avoir de la peine vu le nombre de fois ou j'aurai du mourir pour cause de "punition"...

il remit la sucette dans la bouche continuant de sourire comme un fou qu'il était. prêt a se jeter a tout moment sur la jeune fille. il posa enfin deux doigts sur son oreilles ensanglanter et les frotta entre eux. il regarda le sang amusé. s'était son propre sang mais il n'en avait rien a faire... s'était comme s'il avait souhaiter que cela arrive même si rien n'avait été prévu, c'est bien la preuve qu'il est imprévisible. a un cour instant, son aura eut quelques chose d'effrayant. il s'était déplacer rapidement et silencieusement, il appuya sur le front de la jeune fille lui faisant saigner son front montrant qu'il n'est pas si faible que cela malgré la sucette dans la bouche. il la retira et lécha le sang qu'il avait sur ses ongles montrant bien qu'elle ne l'effrayait pas plus que cela... il finit par s'assoir sur le sol en tailleur tel un enfant, dégustant sa sucette.

-ne prends pas cette attaque pour toi mais plus pour ta "coéquipière" que malheureusement je ne vois pas!

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Trin regardait le sang coulait le long de son front sans réagir, elle était même plutôt amusée de voir le liquide rouge d'écouler le long de sa tête. Elle s'essuya le front avec le dos de sa main et la lécha comme un chaton qui faisait sa toilette. Puis, la belle demoiselle regarda Kuuru d'un regard perçant et fou. Puis se retourna vers le médecin avec un large sourire, comme si rien ne s'était passé.

-On continu la visite de cette fabuleux établissement, j'ai envie de tout voir avant d'aller me coucher, je manque de sommeille en ce moment, je n'ai pas beaucoup dormi depuis mon arrestation.

Elle baissa la tête et se trifouilla les mains pour essayer d'enlever sa honte des faits qu'elle avait fait. Kuuru venait de sortir de son monde, elle ne le voyait plu, elle ne voyait que la jeune fille et le beau médecin.

Le médecin hocha la tête suite à la déclaration de Trin pour continuer la visite. Il avait légèrement oublié que la visite n'était pas terminé... Alors il ouvrit la porte puis fit un signe de la main à la patiente pour qu'elle le suive en la laissant passer en premier bien évidemment. Notre docteur était un gentleman, ne l'oublions pas. Dès que Trin eut traversé la porte, Keiji regarda Kuuru qui s'était assis parterre entre deux.

-Tiens toi tranquille Kuuru, le chef va bientôt faire la tournée des chambres pour vérifier que tout le monde est là.

Puis, il ferma la porte après qu'il soit sorti de la chambre en roulant des yeux et en soupirant bruyamment. Il n'aimait pas vraiment devoir s'occuper des patients comme Kuuru, ça l'énervait plus que tout. Toujours à devoir rester sur ses gardes alors qu'à la base, un hôpital c'est tranquille. Ah oui, on est dans un asile de fou... Bref, il était énervé. Mais quand il regarda encore une fois la nouvelle patiente, il eut un sourire qui lui arrivait jusqu'aux oreilles. Ne lui demandez pas pourquoi, mais il sourit bêtement en la voyant. Il était enfin seul avec Trin, depuis le moment qu'il attendait ça. Il lui montra tout l'hôpital assez rapidement. Les autres pièces n'étaient pas très importantes à ses yeux. Quand ils arrivèrent à nouveau à l'accueil, le médecin demanda à la jeune femme si elle avait encore des questions.

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Vision de Trin :

Elle visita tout le bâtiment et observa toute les salles, et les photographias mentalement, pour se faire un plan de tête si elle s'égard. Le bâtiment lui semblait bien grand. Trin regarda le médecin qui à la fin de la visite lui demandais si elle avait des questions.

-J'en ai une très importante pour moi joli docteur, es ce que on a le droit de prendre un verre ensemble et de discuter de tout et de rien. Parce que j'ai peur de me sentir seule ici vous compreniez, je n'ai que vous et la Mort.

Le médecin sourit face à la question de Trin. Il ne s'attendait pas vraiment à une autre question... Il savait très bien que son contrat pour travailler dans cet hôpital lui interdisait formellement toute liaison avec ses patients mais il s'en fichait royalement. Toute façon, Keiji n'était pas vraiment du genre à obéir à son chef qui, lui, avait déjà pu le constater depuis fort longtemps après toutes les engueulades qu'il a eues.

- Bien sûr qu'on a droit de boire un verre ensemble. Allons-y maintenant, j'ai du temps libre.

Keiji regarda autour de lui et indiqua le café qui se trouvait non loin d'où ils se trouvaient. Ils y allèrent tous les deux et s'assirent à la barre. Quand la serveuse demanda ce qu'ils voulaient boire, il commanda une desperados. C'était sa boisson préférée. Il regarda Trin et lui demanda ce qu'elle voulait boire. Et qu'il lui offrait sa boisson volontiers.

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Vision de Trin :

Trin regarda le bar, tranquillement comme une personne normale, bien qu'elle ne l'était pas. Le docteur était un peu inconscient de la laissait sortir pour prendre un verre, elle pourrait s'enfuir et lui faire par la même occasion perdre son job. Mais la jeune femme ne ferait pas ça, elle a décidé d'être gentil avec ce garçon, ça lui évitera de se sentir seul. Puis la demoiselle le trouvait charmant, bref elle allait profiter de l'instant présent c'est tout.

Trin regarda sur la carte des boissons, et hésita longuement, plusieurs chose lui plaisait dans les boissons proposées. Elle arrêta son choix sur une boisson simple.

-Pour moi ce sera un orangina s'il vous plait !

Elle attendit que le serveur parte et reviennent avec les boissons, puis repartent avant de reprendre la parole. La jeune femme regarda le médecin et lui sourit tendrement.

-Dites, vous n'avez pas peur que je m'enfuie ? On est quand même hors de l'asile !

Le médecin s'étonna de voir qu'elle avait pris une boisson sans alcool mais c'était son choix, il ne pouvait pas lui dire quelque chose. Déjà qu'il n'a pas vraiment le droit de boire des verres durant sa garde... Mais enfin, une vie sans danger n'est pas très intéressante, ce n'est pas une bêtise de plus ou de moins qui va lui changer la vie.
Il regarda la jeune femme boire une gorgée puis, suite à sa question, il répondit:

- Et bien... Je n'avais pas vraiment penser à cela... silent

Mais je vais vous faire confiance. C'est bien vous qui vouliez venir boire un verre ici, non? Et si vous vous échappez, je doute fort que vous courriez plus vite que moi.

Keiji était un peu nerveux, il savait que si quelqu'un les choppait en-dehors de l'hôpital, il ne serait plus jamais médecin. Ni ici, ni autre part. Ce ne serait vraiment pas génial d'avoir ce genre de remarque dans son CV.

Finalement, quand ils finirent leur verre respectif, le médecin proposa de quitter le bar pour aller quelque part un peu plus calme. Il n'avait pas envie de retourner travailler. Glander lui allait très bien. Il prit la femme par la main puis l'entraîna dans la chambre des médecins. Personne ne venait ici à ces heures, ils étaient alors tranquilles pour un bon moment. Le jeune médecin regarda tendrement la demoiselle dans les yeux puis rapprocha ses lèvres vers les siennes. Puis il attendit la réponse de sa bien-aimée.

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Vision de Trin :

Trin regarda le médecin parler, tout en ayant un sourire, puis le suivit sans un mot juste qu'à sa chambre après avoir fini sa boisson. Elle eût un petit mouvement de recule quand il approcha ses lèvres des siennes. La jeune femme lui tourna alors le dos toute rouge, et trifouilla ses mains un peu gênait.

-Je suis désolée...mais je ne pense pas que cela sois très approprié, nous nous connaissons à peine, je ne suis pas du genre à coucher dès le première soir. Puis vous saviez, je suis plus rapide et plus forte que vous ne le croyez. Je ne veux pas avoir de tel relation dès mon premier jour ici, puis ça vous coûtera chère à vous aussi ! Donc restons bons amis, pour le moment.

Elle resta le dos tournait un peu gêner

Keiji posa ses mais sur les bras de Trin puis la retourna pour l'embrasser tendrement en essayant qu'elle ne se débatte pas. Son but n'était pas de l'obliger à faire quoique ce soit mais il voulait vraiment être avec elle en ce moment. Son corps et sa conscience s'étaient mis d'accord pour se dire que cette jeune femme l'attirait non pas un peu.

- J'espère que je ne vous ai pas offensée en vous embrassant. Vous savez, je ne suis pas vraiment du genre à obliger une si jolie fille à faire des choses qu'elle ne voudrait pas. Alors si vous voulez que je vous ramène et qu'on finisse notre sortie maintenant, dites-le moi et je m'exécuterai.

Il espérait que ces paroles lui fasse changer d'avis et qu'ils continueraient ce qu'ils avaient commencé.

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