évadé(libre)

A cause de la lune aussi ronde qu'elle pouvait ce faire, un sourire a l'éclat inquiétant venait de luire dans la nuit. Kuuru venait de s'échapper... il était déjà loin lorsque les infirmiers ont du trouver les premiers cadavres. c'est vrai que Kuuru est imprévisible. mais cette fois tout avait été prévu. cela a été tellement facile que Kuuru en est presque déçu.
Il lui a suffit de savoir quand et comment les infirmiers effectuaient leur ronde. ensuite il a juste suffit de faire un piège du genre, Kuuru se blesse avec un morceau de verre et dès que l'infirmier entre dans la chambre et ferme la porte Kuuru lui tranche le cou avec ce même morceau de verre, il se soigne puis échange ses vêtements et prend tout ce que possède l'infirmier avant de sortir et de dire a Lola de se tenir tranquil durant son absence. aller jusqu'au vestiaire, en évitant les caméra ou pas c'est selon le choix. puis utiliser les vêtements de ville de l'infirmier décéder et sortir. rien de bien compliquer en sommes.
Mais cette bande d'imbécile de personnel soignant ont surement cru pouvoir ce permettre d'être moins vigilant car soit disant Kuuru avait été calme toute la soirée. tsss... vraiment des bon a rien. bon passons ce n'est pas a ça dont je voulais vous parler. Kuuru était dans la rue désormais. beaucoup de sang avait déjà couler.
mais soudainement une envie d'aller s'assoir sur uen chaise de bar lui parvint. il entra dans un bar s'asseya et se commanda un verre. il observait doucement les gens dans la salle jusqu'à ce qu'une idiote de fille l'accoste. une jolie blonde yeux bleu, la peau très pâle avec une robe noir moulante et des haut talon. bon Kuuru sortirait alors son grand rôle. il se mit a lui sourire et lui faire des compliments. ils se mirent a bavasser tranquillement... mais dans la tête du fou il s'imaginait la mort la plus sanglante qui soit. est-ce que quelqu'un pourra sauver cette jeune femme ou sera-t-elle morte avant la fin de la soirée...
et bien dites moi on voit que l'habit ne fait pas le moine, car oui la jeune femme est morte et il était temps pour Kuuru de changer de lieu. il partit donc dans un autres bar ou il remit alors son attaque en action. Oh comment le reconnaitre afin de l'éviter c'est bien simple. un t-shirt noir avec un jean des baskets et c'est tout. je sais je sais rien de spectaculaire mais c'est comme cela que l'on passe inaperçu!^^

Journée de congé, journée calme, journée a ne rien faire. Si! se demander si ces incapable on a nouveau dévaster l'hôpital avec leurs techniques violente. Mais ce soir, oui ce soir, comme tout autre soir de congé, Kibo allait sortir. Rentré au petit matin, genre.... 7h.... bien accompagné... dormit jusqu'à 19h.. la remercia.... l'art d'être un nocturne quoi. Alors, pas encore désolé de la veille, il alla a la douche, se refit regardable, et ressortit. Même pas le temps d'avoir mal à la tête.
Il entra dans un bars, au pif quoi. Certainement qu'il devait être la. Surtout que jamais, au grand jamais, il n'aurait imaginé cet personne ici.... Il s'avança au bars et s'assit a coté d'un jeune homme vêtu d'un t-shirt noir, jeans et basket. Il commanda un martini et sans regarder le jeune homme, comme s'il s adressait a lui même, même si la personne allait certainement se sentir visé.

- Alors.... on traine dans les bars sans permission maintenant?!....

Soudainement Kuuru sentit alors tous ses muscles se raidirent... il ne bougea pas et fit comme de rien n'était alors voila ce qu'il faisait lors de ses jours de congé. ceci dit cela n'étonna même pas le fou qui se contenta de continuer a faire un sourire charmeur au gens autours de lui. il finit son verre et en commanda alors un autres avant que l'homme qui venait de s'assoir a ses cotés lui parlait. alors comme cela Kibo ne s'attendait pas a ce que Kuuru s'évade? cela paraissait logique venant de lui. il eut un sourire avant de déclarer.

-Oh! bien sur que j'ai la permission!^^ les infirmiers m'ont permis de sortir... et vous... vous ne devriez pas aller tôt au lit pour nous supportez demain?

un sourire assez effrayant passa quelques instant sur ses lèvres. un léger ire étouffer sortit aussi. il se redressa et bu son verre cul sec. puis il tourna son regard orange sur le médecin. d'un ton amusé il lui demanda simplement.

-et que compter vous faire? me faire rentrer? tsss... foutaise...vous saviez que ce jour arriverait et vous saviez aussi que je ne me laisserai pas faire comme d'habitude... alors je vous repose la question que comptez vous faire?

et dire que les infirmiers le recherchaient a travers la ville évitant soigneusement tous les bars sachant que dans l'un d'eux pourrait se trouver le médecin chef qui leur filerait surement une sacré racler pour laisser un cas tel que Kuuru hors de l'enceinte de l'hôpital. Kuuru finit son verre puis se leva les mains derrière la tête et se décala de quelques siège. Kibo barrait son champ de vision. malgré que ses muscles tendus montrait son anxiété rien d'autre n'aurait pu le laisser paraitre. Kibo se doutait surement que Kuuru avait déjà dépasser les limites et qu'il avait plus aucune envie d'être sache et qu'une simple sucette ne suffirait pas a ne pas qu'il recommence son jeu de massacre. comment allait faire le médecin afin de le calmer ou allait-il tout simplement le laisser faire comme s'il ne savait rien?

Shinjiru savait que se jour arriverait, mais franchement, il s'en serait bien passé. Malgré son air toujours autant vide et dénoué de la moindre émotion, au fond de lui, il avait une irrésistible envie d'envoyer le fou contre le mur et de lui passer un savon pire que ceux praticable en salle de tortures... Mais Kibo ne voyait pas vraiment l’intérêt de laisser aller son envie froide, cela n'aurait aucun but, surtout sur Kuuru. De plus, il ne tenait pas à faire mal a son fou. Il se demandait si Kuuru avait compris que le fait de quitter l'hôpital le séparait de la seule personne qui ne lui voulait aucun mal? Il commanda une bouteille. Une fois que celle-ci fut entre ses mais, il se dirigea vers la sortie, mais avant de pousser la porte et sortir il lança a Kuu.

- Cet fois Kuuru, je pense que c'est la dernière fois que l'on se voit. Je ne t'aiderais pas, et ton sort tu le connais. J'espère que la chaise sera confortable.....

Au fond de lui Kibo n'avait pas envie que Kuuru ne soit plus... En quittant le bars, il eut l'impression que tout ce qu'il avait derrière lui s'effondrait, mais il avança en ignorant cet impression de démolition.

Kuuru eut a nouveau le frisson qu'il avait tant connu a propos de ce sentiment que les autre nomme la peur... un sentiment étrange et effrayant. un frisson lui parcouru le dos. il regarda en arrière et vit le médecin s'éloigner. il vida son verre le paya étrangement laissant et colla un petit quelques chose sous le bar. il se leva et sortit tête baisser. il rattrapa Kibo et le prit par le bras tel un enfant ayant peur. je doute que le médecin s'attende a ce qu'il le rattrape si vite e qu'il le prenne ainsi par le bras. mais il du sentir alors les tremblements de Kuuru... des Tremblement imperceptible a l'oeil nu mais une fois en contact avec la peau est comme de petit décharges électrique dans le corps de l'autre personne. il ne dit rien et se contenta de suivre Kibo la tête baisser. lorsqu'il furent loin, une fumée noire s'éleva dans les cieux. et oui... Kuuru avait mit une sorte de détonateur qui explose et créé directement un immense incendie et avec tout l'alcool dans l'endroit ou il a fait cela il n'y a du avoir aucun survivants...
Soudainement ils virent les pompiers, la police et au moment ou Kuuru entendit une ambulance arrivée. il poussa quelques peu Kibo dans une allée et le colla contre le mur posant alors ses bras de chaque coter du médecin pour ne pas qu'il voit les ambulances, bien qu'il les ait entendu depuis un moment. il finit par l'embrasser langoureusement. lorsque tout le cortège fut passer le fou arrêta et reprit le bras de Kibo et ne bougea plus attendant que le médecin décide de la marche a suivre. le fou savait que tant qu'il lui obéissait rien ne lui arriverait a nouveau. et puis se n'était pas sa faute... ces abrutis d'infirmiers l'ont trop chercher. d'ailleurs... a l'hôpital et dans la ville s'était le branle bas de combat pour le retrouver. mais il n'avait pas envie de rentrer. malgré qu'il ait cacher Lola pour la mettre en sécurité, il savait qu'il passerait dans la salle des tortures comme d'habitude et qu'avoir encore des marques sur le corps de l'enchantait pas. alors autant rester avec le médecin chef... rien ne pourra lui arrivée comme cela. enfin... c'est ce qu'il espère.

Lorsque Kuuru le rattrapa par le bras, Kibo sentit une certaine colère le ronger. Surtout qu'il ne faut pas le prendre pour un con, il comprit très bien ce qu'avait fait Kuuru. Même un pure blonde l'aurait comprit. Ce n'est pas en lui roulant un patin que le fou pourra dupé son médecin. Mais Shinjiru était partagé entre tout envoyer à la gueule de Kuuru ou rester de marbre, comme d'habitude. Mais lorsque encore une ambulance passa, alors qu'ils avançaient dans la rue, Kibo, d'un geste brusque, chopa Kuuru par le col et le plaqua contre un mur.

-Kuuru, j'ai beau tenir à toi, j'ai un devoir à faire... Pourquoi tu fais ça? Si tu veux mourir, tu n'as qu'à demander! je me ferais une joie de t'envoyer moi même dans l'autre monde!

Shinjiru qui d'habitude ne laisse rien paraitre, cette fois-ci, on ressentait tout la haine qu'il avait. Pas forcément pour Kuuru, mais pour le monde.

-Mourir... mourir... a quoi bon être sur de rester en vie alors que l'on sait que des gens tel que moi pourront venir vous tuez? pourquoi croire en cette futilité qu'est la vie? depuis le premier jour ou je suis arrivé tu le savais... tu savais que je continuerai... tu savais que j'étais né pour être l'ennemi de ma propre race... ce qui me fais le plus peur n'est pas la mort... loin de là... je la côtoie tout le jour... et jour après jour tu savais que ce jour devrait arriver... et tu sais aussi que le jour de ma mort devient de plus en plus éminent... combien de temps tu crois pouvoir me tenir en cage?

soudainement Kuuru laissa alors des mèches de ses cheveux lui cacher le visage. il ne tenta alors pas de se débattre. il se tenait la tel un pantin ayant perdu ses ficelle. tout était ballant... que croyait Kibo? qu'il pourrait tenir Kuuru en laisse a jamais?

-Kibo-kun... la mort n'est qu'un passage... mais je crois que ce n'est pas le fait de laisser Lola seule qui me fait de la peine... c'est de voir a quel point tu tiens a un être dénué de toute conscience du bien et du mal... a quel point au final tu tiens a moi... si je n'avais pas été là... tu n'aurais pas été obliger de montrer la haine que tu a au final contre le monde entier dont moi... alors laisse moi m'en aller et la mort finira enfin son travail.

il le va ses yeux oranger et transperça alors de part en part ceux que Kibo... il pourrait le tuer il n'en aurait rien a faire. il se savait condamner dès son premier meurtre alors... ce n'est pas ce que Kibo dégageait qui allait le faire changer d'avis... mais apparemment ce regard eut un effet sur le médecin qui semblait tellement plus faible que d’habitude. car il sentit un frisson secouer le bras de l'homme qui le maintenait. qu'allait faire Kibo? abréger les souffrances d'une âme damnée ou tout simplement le laisser en vie afin de la garder au près de lui égoïstement?

Kibo serra le poing encore plus fort sur le col du fou. Ses yeux le perçant. Il se reprit ensuit, après avoir eu l'envie de l'envoyer voler contre le mur. Lui qui d'habitude se retient tellement bien. Finalement, il laissa, sans savoir comme elle eut fait, mais son envie de l'envoyer voler fut plus forte que sa retenue d'habitude si puissante. Le corps étrangement docile de Kuuru vola et arriva dans un bruit sourd contre une baine. Kibo revint le prendre par le col, le redressant, avant même que le fou ne puisse comprendre quoi que ce soit. Ce médecin d'habitude si calme, si reposé, n'usant jamais de violence, où était il passé? Kuuru avait puisé en Shinjiru un démon qu'il se gardait bien de cacher. Il le prit par le cou, le plaquant contre le mur, les pieds a une dizaines de centimètres du sol.

- pourquoi tiens-tu temps à ce que j'en ai plus rien à faire de toi?! si tu veux mourir, fais de toi une de tes victimes! La vie et plus précieuse que ce que tu veux bien le croire!

Au moment ou il sentit que Kuuru commençait a suffoquer, il le lâcha.

- Je ne veux plus jamais te revoir...

Le médecin, ayant perdu son sang froid, et s'en voulant pour ça, partit, laissant Kuuru étaler par terre. Il partit sans même se retourner, allant se vider la tête dans un bars.

Kuuru s'était étrangement laisser faire comme lasser de la vie et lorsqu'il vit le dos de Kibo. il se replia sur lui même et se mit a pleurer des larmes qu'il n'avait pas laisser jaillirent depuis si longtemps. il finit par se laisser sur le sol. des mecs voulurent l'attaquer mais ils furent tuer comme si Kuuru eut reprit la force dont il lui fallait. pendant de longues heures le jeune homme parcouru la ville errant a travers les rues sans penser a la moindre petite chose. instinctivement il se retrouva en bas de chez Kibo... et instinctivement il monta les marches et resta devant la porte a attendre silencieusement. il finit par faire demi tour. il trouva plein d'infirmiers courant partout mais il passa étrangement inaperçu... il eut envie de rentrer... oui mais rentrer ou? il n'avait plus de chez lui... de toute façon il n'était personne réellement juste la main de la mort rien de plus. il hésita puis fit demi tour et retourna a l'appartement. il y entra et passa de longue heure assis sur le canapé avant de se coucher et se s'y endormir. mais au milieu de la nuit il se réveilla et sentit alors qu'il puait le sang et un tas d'autre chose. il se mit a fouiller un peu partout et trouva enfin l'armoire a Kibo et enfila une de ses chemise après avoir retirer TOUT ses vêtements et un caleçon. il ne tenta même pas de mettre un pantalon ça ne tiendrait pas. il alla a la cuisine et se servit dans le frigo d'un peu de tout. jusqu'à ce qu'il entendit un bruit de clé.

Les bars lui semblèrent bien terne et vide. Trop terne et vide. Bien trop terne et vide. Et après en avoir essayer plus d'un, il se dit qu'il avait de quoi boire enfermer chez lui, de bien bonnes bouteilles attendaient. Alors au coeur de la nuit, Kibo retraversa la ville pour rentrer chez lui. Il avait retrouvé son calme et son côté plus qu'impassible. Les mains au fond des poches il traversa la ville sans la moindre conviction, si ce n'est un bon verre de Scotch arrivé chez lui. La ville lui sembla démesurément grande cette nuit la. Arrivé chez lui, il eut de la peine à trouver la serrure, mais ça lui passa vite une fois la porte ouverte. Dans sa tête, il se passa un "Oh p'tain de merde de sa mère! qu'est-ce qu'il fout la? Et.. dans MES vêtements? aaah mais c'est MON caleçon ça!" Mais en dehors rien ne parut. Il se dirigea vers son bars, sortit un gros verre, le remplit plus que moité de Scotch, puis regarda Kuuru.

- Tu as faim?

Vit son frigo. Il semblait avoir été dévaster par un chien affamé... tout était a demi entamé, et on ne sait qu'elle substance coulait...

- Non je crois pas....

Kuuru voulu lui sauter dessus. mais au moment de prendre son élan il entendit les dernière parole de Kibo et finit par s'assoir dans un coin en silence la tête poser sur ses genoux dénudé. on aurait dit un enfant ayant peur de se faire sermonner mais d'un coter., il était content d'avoir l'impression d'être rentrer "chez lui". il eut l'impression de ne plus être rejeter. il ne bougea pas et mit son front contre ses genoux comme lorsque l'on pleure et il sentit alors Kibo s’accroupir devant lui. il le prit dans ses bras et souffla un léger...

-...bienvenu à la maison...

il sourit d'un sourire enfantin on aurait pas cru que s'était la même personne que tout a l'heure. elle semblait tellement vivante celle là comparer a l'ancienne complètement vide, il avait reprit vie comme si on venait de lui implanter une nouvelle personnalité. Kuuru finit par lâcher le médecin, il mit la tête sur le coter voyant que Kibo restait sur place. il était perplexe... parce qu'il n'a pas comprit ce qui s'était passer en lui tout a l'heure... il n'avait rien compris a ce que son esprit lui a dit... tout était comme embrumer.
il regarda alors Kibo qui soupira et qui monta. il s'attendait a un cri... mais rien. il le vit juste redescendre avec une couverture et un coussin qu'il posa sur le canapé. Kuuru se leva et se mit derrière Kibo et lorsqu'il se retourna se trouva face a Kuuru qui finit par sourire et l'embrasser langoureusement. et oui une habitude qu'il n'allait pas oublier et apparemment Kibo ne bougea pas... Kuuru finit par arrêter et baissa la tête honteux...

-je suis désoler doc'... pour tout a l'heure je sais pas ce qui m'a prit... je dois avouer que oui j'ai ressentit l'envie de mourir... parce que dans ce monde je n'ai pas ma place ou que j'aille je sais que c'est pas une excuse mais au moins comme 4a vous le savez... vous et vous seul... même Lola ne le sait pas.

Lorsque Kuuru s'accroupit, Kibo eut ce réflexe qu'il a presque à chaque fois, il vint se mettre près du fou. Il ne s'attendait à vrai dire pas à une étreinte de celui-ci, d'habitude plus distant. Mais il eut vite fait de remarquer le changement dans l'être du jeune homme. Ce qui, il ne faut pas le cacher, eut un effet de joie au fond du jeune médecin. Mais comme toujours, aucune émotion ne marquèrent le visage de Kibo. Mais lorsque le fou le lâcha, il y eut comme un retour au origine... ce qui le déçu au fond. La seule marque de cette déception fut un soupire lorsqu'il se dirigea pour monter dans sa chambre. Il ne pouvait pas le ramener au coeur de la nuit... La vision qu'il eut en arrivant dans sa chambre fut similaire à celle qu'il eut en entrant auparavant dans son chez lui... Mais il se reprit, remettant un peu d ordre vite fait, la bonne se chargera du reste. Il redescendit avec un coussin et une couverture pour Kuuru, qu'il posa sur le canapé. C'est alors que Kuuru vint l'embrasser. Kibo n'eut même pas l'envie d'y répondre. Ca faisait trop pour une journée. Tout ce qu'il avait envie la maintenant, c'était de boire. Et il semble que Kuuru l'eut compris, car il n'insista pas. Il n'eut rien à répondre au jeune homme qui vient de lui adresser la parole. Il se dirigea vers son bars pour aller prendre son verre qu'il avait remplit un peu plus tôt et le vida d'un traite. L'alcool le brûla, et ça lui fit le plus grand bien. Il posa à nouveau son regard sur Kuuru. La boisson avait quand même réussit à le prendre au tournant, trop en un soir...

- Kuu....

Les mots semblaient tout de même avoir beaucoup de peine à sortir du jeune homme, on ne détruit pas un mur aussi simplement qu'en buvant. Surtout lorsque jamais encore personne ne l'avait abimé.

- J.. l'envie de mourir.. elle hante tout homme vivant... tout comme la peur de mourir...

Le médecin avait, on pourrait le dire, par le ton démonté de sa voix, avoué que lui aussi aurait déjà plus d'une fois voulut mourir. Mais il est certainement impossible de lui faire craché un tel aveux de manière très précise.
Il se resservit un verre et l'observa un moment, comme si l'alcool communiquait avec lui.

Kuuru s'asseya alors sur le bor5d ou l'on adosse son dos. ses jambes frêles pendantes dans le vide. un air assez étrange sur son visage, de la curiosité... il eut un de ses sourire malsaint droit après.

-ça veut dire que je suis normal?`enfin... a peu près?

Kuuru n'avait jamais su ce que s'était d'être normal... voila un nouveau concepts qui le perturbais quelque peu. il se leva et approcha alors de Kibo et se mit a croupit a ses pieds. ne bougeant plus la tête sur le coter. en le voyant ainsi personne ne pourrait dire que s'était un être des plus sanguinaires. il souria plus délicatement.

-faudra engueuler aussi les infirmiers ou leur acheter des lunettes...fufufu... il me sont passer a coter et m'ont pas vu!

il ne bougea pas restant assis sur le sol observant alors la personne face a lui. mais qui semblait le plus perdu Kibo ou Kuuru? personnellement cette fois je serai bien incapable de le dire!

Le jeune médecin offrit un regard froid à Kuuru, lui faisant comprendre qu'il n'y avait rien de bien drôle. Autant dans la mort que dans son évasion. Il prit son verre a bout de doigts et le vida, le buvant d'une traite avant de s'en resservir un et de se diriger vers les escaliers pour monter dans sa chambre.

- Bonne nuit Kuu

Kibo monta dans sa chambre sans même adresser un regard supplémentaire à Kuuru. Il fit un tas avec ses affaires que celui-ci avait dérangé plus tôt, puis il se dévêtit et se glissa dans son lit en sous-vêtements. Il s'assit comme d'habitude, en haut du lit, la couverture contre lui. Mais habituellement il lisait. Pas ce soir. Il s'alluma une cigarette, un vieux paquet trainant dans sa table de nuit pour les coups dure, et but, plus lentement cette fois. Voulant se vider la tête avant de dormir. Et il savait qu'il pouvait se permettre de boire, car il ne bossait pas demain. Heureusement pour les médecins nuls ayant laissé Kuuru s'échapper.

Kuuru le regarda s'en aller et lui fit un léger signe de la main... lorsque Kibo sortit de son horizon le bras du jeune homme retomba lourdement le long de son corps. il finit même par aller se coucher paisiblement sur le canapé sur lequel il dormirait. il s'était a peine coucher qu'il dormait déjà. le réveil ne fut pas trop dur. il dormait paisiblement alors que le soleil se levait de plus en plus haut dans le ciel. notre fou n'avait aucune envie de se lever trouvant alors le canapé tellement mieux que son lit a l'hôpital. il ne bougea alors plus d'un pouce dormant. il avait même baver cela se voyait il avait la magnifique trace sur la joue. cela lui donnait un léger air enfantin.

Lorsque le médecin chef se réveilla, s'était délicieusement accompagné d'un bon mal de crâne. Un râle se fit entendre alors qu'il se levait. Il se dit que tout ce qu'il avait vécu hier n'était qu'un sale cauchemar. Mais il vit les vêtements éparpillés. Il opta alors pour une crise de somnambulisme comme explication à ça. Il se leva et s'appéta à descendre lorsque le cri de la femme de ménage lui détruit le cerveau. C'était plus fort que lui, il devait jurer, et s'en prendre à cette mixeuse de cerveau alcoolisé.

- Hilda! En S-I-L-E-N-C-E! !!

Puis il descendit les escaliers lentement. Il vit la vieille femme pétrifiée devant le canapé. Mais lui, n'arriva qu'à trouver enfin Kuuru mignon... Il envoya la femme de ménage s'occuper de sa chambre, et lui alla se préparer un café et des calmants pour son petit crâne et sirota assit sur un de ses siège au bord du bars, la tête plongée dans la lecture du journal du jour. Aucun article sur le fou encore pas retrouvé.

Kuuru dormait encore paisiblement il n'avait même pas entendu la femme de ménage hurler. c'est peu après avoir sentit une odeur de café et de journal fraîchement ouvert qu'il ouvrit les yeux et s'étira. ce qui lui valu de s’étaler du canapé. il y eut un grognement de mécontentement avant de trouver le tapis très doux. il finit par ouvrir correctement ses yeux et s'asseyant en tailleur comme un enfant et de se frotter. il a vraiment garder son âme d'enfant pour certaine chose je trouve. puis il se leva tranquillement s'étirant et bailla a s'en décrocher la machoir. avant d'aller près de Kibo ou il se mit accroupit en silence observant le médecin. qui ne leva a peine un oeil sur lui. Kuuru se mit a titiller les pieds du médecin qui semblait quelques peu chatouilleux ce qui fit sourire Kuuru d'un air malsain. il eut une envie de tuer des frissons parcouru son corps et au moment ou il comptait s'en prendre a la femme de ménage une sorte d’atmosphère de pression l'entourait. il ne bougea plus et attendit. il savait que Kibo avait comprit ce qu'il comptait faire et venait de l'en empêcher!

Kibo l'observa et au moment ou il voulut aller se refaire un café, il se retrouva avec Kuuru devant lui. Il retint un soupire et se replongea dans la lecture de son journal, le sentant lui titiller les pieds. Puis plus rien. Lorsqu'il ferma le journal, le fou allait monter à l'étage, la où Hilda se trouvait. Le médecin ferma son journal, et posa sa tasse puis alla derrière le fou, et lorsque celui-ci s'arrêta, le médecin fit signe à la vieille femme de sortir et de revenir plus tard, voir même demain, lorsqu'il travaillait. Elle avait au moins ranger la chambre. Kibo se demanda si s'était le fait d'avoir mal à la tête qui lui donna l'envie de frapper Kuuru ou non, mais en tout cas se retint. Avec un tête des jours ou l on se demande pourquoi on s'est levé, Kibo alla a nouveau dans son lit, laissant le fou en haut des escaliers.

Kuuru vit alors la femme de ménage lui passer a coter et eut alors un air déconfit et un peu déçu malgré tout... il aurait tant aimer lui faire du mal... mais apparemment Kibo ne semblait pas d'humeur a le laisser faire. il le vit alors a son tour lui passer a coter et aller se coucher sur son lit. Kuuru entra avec prudence dans la chambre et s'asseya accroupit au pied du lit en face de la porte et il l'observa longuement. avant d'oser prononcer quelques mots...

-tu me déteste n'est-ce pas? non je rectifie ma phrase... tu me hais du plus profond de ton âme... tu essaye d'être gentil avec moi juste pas pitié et parce que c'est ton travail... tu ferai mieux de me donner a tes sous-fifres incompétent cela t'éviterai de devoir t'occuper encore et encore de moi... ou mieux... pourquoi pas me donner assez de calmant pour que j'en meurs... je sais que tu en meurs d'envie... tout le monde le sait...

Kuuru venait de poser ses fesses sur le sol et il recroquevilla ses genoux posant alors son menton dessus. son regard fixe sur la porte... il ne bougeait plus il ne se balançait pas et restait tranquil.

-mais avant que tu ne me tue... ou avant que je me consume seul... sache juste que moi je t'apprécie autant que j'aime Lola... c'est tout...

Kuuru avait beau ne plus bouger il y avait les larmes qui coulaient le long de ses joues. il savait ce que pensait Kibo et cela lui faisait peur et mal. pour arrêter d'y penser il y était même aller jusqu'à serrer ses doigts trop fort et faire saigner ses paumes mais pas assez pour que cela coule trop et tâche la moquette, non... juste assez pour souffrir et avoir mal. même si le fou ne ressentait pas cette douleur mais celle des mots qui venait sortir de sa bouche.

-et de toute façon si on me hais pas on a peur de moi alors... je devrais être habitué... alors pourquoi... pourquoi j'ai si mal?

Kibo se redressa en écoutant Kuuru, ce qui le mena à réfléchir. Il s'avança et s'accroupit devant le fou. Il posa sa main sous son menton et le redressa, le forçant à le regarder dans les yeux. D'une voix douce et un peu défaite Kibo s'exprima. Exprima quelque chose qu'il ne savait pas s'il allait le regretter, mais qu'il savait très dur à admettre.

- Kuuru.. Si tu me vois en colère, ce n'est pas parce que je te hais! Loin de là! mais parce que j'ai peur. Je n'ai pas peur de toi, mais j'ai peur que tu ne sois plus là. Kuuru... il m'est très difficile de te le dire... Mais je n'ai pas envie de laisser un autre médecin s'occuper de toi, car je ne pourrais plus assez te voir, je n'ai pas envie de te bourrer de calmant, car tu ne serras plus toi. Mais je n' ai pas envie non plus que tu continues tuer, car ainsi, un jour.... un jour certain, quelqu'un devra t'enlever à moi... Et je n'en ai pas envie.... Car je t'aime Kuuru!

Les yeux du médecin se mirent a briller. Et comme pour se cacher, il serra le fou dans ses bras, enfouissant son visage dans son cou.

un frisson parcouru alors le corps du fou... il ne connaissait pas tout les sentiments qui venait de le submerger... enfin pas tous... juste le plaisir qu'il reconnu le reste lui était inconnu il ne savait pas quoi faire il se sentit désarmer et désœuvrer... ou était-il? que lui arrivait-il? je pense que pour la première fois il ressentit la peur, celle qui vous prend au tripes et qui ne vous lâche plus. puis il sentit les bras de Kibo autours de lui. Kuuru ne put s'empêcher de le prendre lui aussi dans ses bras. quelques chose de plaisant l'envahit alors doucement. était-ce le bonheur? cela en avait tout l'air. il ne sentait plus la douleur au fond de son coeur ni même celle de ses mains s'était étrange comme sensation. mais le fou se contenta de garder Kibo contre lui. l'empêchant de partir... il ne voulait pas que cette sensation disparaisse mais il devait parler malgré tout... exprimer ce qu'il n'avouait jamais...

-je... personne ne m'enlèvera... les seules personnes ayant le pouvoir et la forces... se sont toi et moi... personne n'ose m'approchez mise a part toi et Lola... mais je n'arrive pas a arrêter de tuer... c'est... c'est comme une drogue... j'arrive pas a m'en passer Lola me dit que je ne doit plus faire de mal parce que ça te rends triste, elle l'a vu elle... mais j'arrive pas... lorsque l'envie me prend je n'arrive pas a m'empêcher... c'est... c'est dur a expliquer a quelqu'un qui ne connais pas cette sensation... j'ai envie d'arrêter mais une petite voix au fond de moi me pousse a le faire encore et encore... et je n'arrive pas a ressentir du dégout envers les tueries que je fais...

Kuuru exprimait pour la première fois la sensation qu'il avait... il exprimait ce qu'il voulait et ce qu'il ne voulait pas ce qu'il ressentait lors de ses meurtres... car bien des psy avaient essayer de lui faire avouer quelques chose mais la plupart abandonnèrent encore et encore...

-Kibo je n'ai pas comprit tout ce que tu m'as dis mais... je crois que ça m'a fait plaisir... et j'ai une étrange impression au fond de moi... j'ai chaud et froid sans avoir de la fièvre... mais j'ai ça seulemnent lorsque tu pose ton regard sur moi... je ne comprends pas ce qu'il m'arrive et ça me fait peur... alors j'ai envie de plus tuer mais je me retient pour ne pas que tu sois fâcher contre moi encore... j'aime pas ça...

Kuuru se remit a parler tel un enfant. tel qu'il l'a toujours fait. car si ce n'est pas ainsi c'est soit avec un peu de mystère ou bien avec de l'amusement... mais lorsqu'il parle tel l'enfant c'est qu'il ne comprend pas... c'est qu'il nage dans l'inconnu profond... et se pose des tas de questions.

Le corps du médecin trembla légèrement, il rapprocha lentement ses lèvres de celle de son amant. Il mourrait d'envie de l'embrasser, mais il savait aussi qu'il devait l'aider, et donc ne pas se laisser trop aller à ses désir charnels sans savoir ce que Kuuru lui avait envie.

- N'écoutes plus cette voix, n'aies plus peur des autres, parce que je suis là, je serais toujours là pour toi tant que tu arrêteras de tuer. Utilise moi si tu veux pour ne pas tuer, sers toi de moi autant que tu veux. Mais ne te détruits plus en prenant d'autres vies que la mienne...

L'envie le surpassa malgré lui et il vient embrasser passionnément le fou devant lui, posant ses mains sur le mur derrière pour avoir un meilleur appuis. Il intensifia le baiser, sentant son coeur se serrer au fin fond de sa poitrine. Il n'aimait pas quitter son corps de marbre et montrer la moindre émotion, mais ce soir, devant Kuuru, il avait laisser s'échapper trop de sentiments pour reprendre de si tôt son corps de pantin.

Les lèvres de Kibo poser si délicatement sur celle de kuu' cela lui donna un frisson tel ceux que l'on a quand on est en plein hivers et qu'il fait de plus en plus froid au point ou on ne pense même pas oser sortir. Il se laissa faire n'opposant aucune résistance juste l'envie d'être à ses côtés ne voulant plus qu'il le laisse seul. Il ne voulait plus être seul même si cela arriverai encore et encore. Il colla son corps frêle contre celui de Kibo. Et lorsque leur baiser fut finit il le serra contre lui la tête plonger dans le cou de Kibo profitant de ces quelques moment que personne ne pourrait lui voler. Il enfouit cette pensée au fond de lui qu'il protégera de toutes ses forces. Il avait même apprit des choses à propos d'une Mina... Une infirmière... Il lui fera passer l'envie de s'attaquer à Kibo plus tard. Pour l'instant il se contentait de profiter du peu de temps qu'il lui restait avant de devoir rentrer. Il savait que ça arriverait bientôt malheureusement... Il planta ses yeux de félin en plein dans ceux sombre du médecin.

-je ne veux pas y retourner... Pourquoi c'est obliger??? Moi je veux rester coller contre toi et que tu ne me laisse plus seul... Je ne veux plus être seul.... C'est trop dur. Ça fait trop mal... Ça me fait... Peur... Être dans la salle de torture, attacher pour pas que je tente de me défendre et attendre que les coups s'arrêtent et que les gens partent pour pleurer en silence et laisser échapper des léger bruits de douleur à chaques mouvements de muscles... C'est dans le silence froid de cet endroit que je t'apelle et espère que tu arrive toujours... Que tu arrive pour m'arracher de cet endroit froid et me protéger juste quelques heure de ces gens... Juste quelques heures... Alors que j'aimerai être avec toi tout le temps...

les larme lui montait au yeux il se contenta de se coller contre Kibo laissant le silence faire le travail qu'il lui était attribuer. Il n'avait plus envie de parler de ce qui se passait la en bas, dans les sous-sol de l'hôpital comme si s'était interdit comme si sa lui faisait peur ce qui était le cas. Des frisson immonde lui parcourait l'échine il ne savait plus comment faire... Il était perdu. Qu'il fasse rien il se faisait accuser et torturer alors autant prendre les devant et faire quelques chose qui le méritait voilà ce qu'il se disait souvent. Mais cette fois juste l'envie d'être en sécurité encore plusieurs heures c'est tout. Il finit par embrasser l'homme qui se trouvait être enfin à lui. Non en tant que proie mais en tant que personne. Quelqu'un qui l'aimait et voulait réellement l'aider et pas faire semblant.

Il le serra dans ses bras tendrement, comme si c'était un petit enfant qu'il devait consoler d'être tomber. Il l'enlaça tendrement. Kibo savait ce qui se passait à l'hôpital. Mais bien qu'étant le sous-chef, voir même le chef, vu que personne ne connaissait qui se tenait en dessus de lui, il ne pouvait rien faire lorsque l'acte était plus ou moins "justifié". Kuuru s'en était pris à plusieurs de leur collègues, en tuant même certains, alors Kibo ne pouvait plus rien faire pour calmer leur colère. Il sait par contre que si Kuu arrêtait et se tenait convenablement, ils pourraient ne plus jamais être séparés. Mais le médecin ne savait pas vraiment comment faire entendre clairement ceci par Kuuru... Un long soupire alors échappa du médecin, serrant encore plus le fou qu'il aimait temps.

Kuuru se colla encore plus contre Kibo et ne dit rien. Il semblait réfléchir. Il semblait perdu dans ses pensées loin de tout. Puis il posa un regard derrière l'épaule de Kibo. Regardant le monde des ombres. Jusqu'à ce qu'il lève les yeux vers Kibo droit dans les yeux.

- Je te promet d'être sage maintenant... Je ne tuerai plus... Enfin sauf si on veut me tuer...

Kuuru ne plaisantait pas et cela se voyait au plus profond de ses yeux et même de son âme. Le jeune homme ne bougea pas pendant un long moment avant de se coller à nouveau contre son amant. Il ne bougea plus. Puis doucement des questions futiles sans importance, des choses dont les gens amoureux se préoccupe seulement.

- Est-ce qu'on est... Ensemble?

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